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Les opérateurs culturels et médiatiques en Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB) ont atteint un niveau de maturité numérique élevé, notamment en ce qui concerne leur visibilité en ligne, selon les résultats du baromètre numérique de la culture et des médias en FWB publiés mercredi. L'étude menée par l'UCLouvain a d'autre part mis en lumière le manque de formation numérique adaptée aux secteurs ainsi que les questions d'éthique des données numériques.
L'étude a également mis en exergue l'existence d'une grande diversité de besoins et de freins en termes de développement numérique dans le secteur. Ces besoins et ou freins variant en fonction de la taille, du type d'activité et de l'éventuel taux de subvention publique de chaque opérateur.
Autre constat mis en avant par l'étude qui vise tant à informer les opérateurs eux-mêmes que les pouvoirs subsidiants est que certains opérateurs culturels de petite taille ne voient pas la nécessité de renforcer leur présence numérique et soulignent même le danger d'une invisibilisation d'une partie de leur audience si un développement numérique plus important était envisagé,
Globalement, le baromètre témoigne cependant d'un haut niveau de développement numérique, avec une adoption significative de stratégies numériques et de pratiques en ligne pour fidéliser et élargir le public.
Des défis tels que la sécurité informatique, la protection des données, le manque de formation et d'expertise numérique et l'accès à l'information sur les aides financières nécessitent toutefois l'attention de la FWB, pointe le baromètre.
L'étude a été menée du 24 août 2023 au 12 octobre 2023 auprès de 400 opérateurs culturels et médiatiques de la FWB et couvrait une vaste diversité de secteurs allant des arts de la scène/vivants en passant par le secteur du patrimoine matériel et immatériel et des musées ou encore des médias et des bibliothèques. Ces quatre secteurs représentent 60% des réponses.