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Le constructeur automobile suédois Volvo Cars, propriété du groupe chinois Geely, a enregistré un bond de 60% de son bénéfice net au deuxième trimestre grâce à une hausse des volumes vendus et un moindre coût des matières premières, a-t-il annoncé jeudi.
Le chiffre d'affaires a reculé de 1% à 101,5 milliards de couronnes (8,8 milliards d'euros) en raison notamment de revenus des fabrications en sous-traitance en baisse et de revenus différés sur les ventes aux loueurs, selon le communiqué.
En volume, les ventes ont augmenté de 15% à 205.000 unités, précise Volvo Cars. Les ventes de véhicules électriques représentent 26% de ses ventes totales, contre 16% un an plus tôt.
Hors apport des sociétés communes, le bénéfice d'exploitation a progressé de 28% à 8,2 milliards de couronnes, selon le communiqué, soit un résultat nettement supérieur aux prévisions du consensus établi par Factset (6,9 milliards).
"Les marges brutes sur nos voitures entièrement électriques ont atteint un nouveau record de 20 % au cours de la période, démontrant que nous continuons la transition vers l'électrification de manière rentable", a déclaré Jim Rowan, PDG de Volvo Cars cité dans le communiqué.
Le PDG prévient cependant qu'il évolue dans un environnement international "incertain", notamment en raison de l'impact de l'introduction de tarifs douaniers dans l'Union européenne sur les véhicules fabriqués en Chine.
"À court terme, les droits de douane potentiels de la Commission européenne sur les véhicules électriques en provenance de Chine affecteront l'EX30", précise-t-il.
Mais, ajoute-t-il, ce modèle va être assemblé l'an prochain dans son usine belge de Gand et les volumes produits sur ce site s'accéléreront au cours du second semestre 2025.
Par ailleurs, l'actionnaire de contrôle de Volvo Cars, Geely, a achevé de prendre le contrôle de Polestar, spécialiste des véhicules électriques haut de gamme auparavant contrôlé par le constructeur suédois.