Partager:
Imperial Logistics, un sous-traitant d'Audi Brussels, a enclenché la procédure Renault en vue d'un licenciement collectif, a indiqué mardi à Belga le secrétaire permanent CNE Industrie, Ludovic Pineur. Au total, 295 emplois sont en jeu.
Le constructeur automobile allemand Audi avait annoncé il y a quelques mois son intention de restructurer son usine bruxelloise, laissant planer la menace d'une fermeture et la suppression potentielle de 1.500 emplois dès octobre, puis de plus de 1.100 autres l'année prochaine. Un candidat repreneur est recherché.
La procédure Renault avait déjà été enclenchée mercredi dernier chez le sous-traitant Rhenus Automotive, qui estime être "laissé de côté depuis le début". Le contrat du sous-traitant se termine le 31 décembre et aucune alternative n'a été proposée. Cent vingt-huit emplois y sont menacés.
Plus de 1.000 personnes travaillent chez les différents sous-traitants d'Audi Brussels, soit autant d'emplois concernés par la restructuration, en plus des 3.000 travailleurs d'Audi.