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Quinze organisations de protection animale, dont Gaia, ont mené jeudi une action devant le siège du tour-opérateur TUI à Berlin pour appeler le géant du voyage à mettre fin à la vente et à la promotion d'activités exploitant des dauphins en captivité. Elles y ont dévoilé une banderole rassemblant les 350.000 signatures recueillies dans une pétition pour faire cesser cette cruauté.
"TUI Group répond aux rêves d'évasion en vendant de la captivité et l'enfermement. Comme d'autres grands voyagistes, il est grand temps que TUI fasse preuve d'éthique et d'empathie et cesse de promouvoir des divertissements causant de la souffrance animale", s'offusque Sébastien De Jonge, directeur des opérations chez Gaia, cité dans un communiqué.
Ensemble avec d'autres organisations, Gaia milite depuis des années pour que TUI Group - et donc TUI Belgium - cesse les "spectacles cruels de dauphins captifs" mais "l'entreprise continue de privilégier le profit au détriment du bien-être animal".
TUI propose notamment aux voyageurs belges de se rendre au Palmitos Park en Espagne, qui organise des spectacles avec des dauphins captifs.
Pourtant, d'après une récente enquête commandée par Gaia, plus de huit Belges sur dix sont favorables à une interdiction des delphinariums.
Plusieurs entreprises concurrentes de TUI - dont easyJet Holidays, Virgin Holidays ou encore Booking.com - se sont d'ailleurs dernièrement engagées à ne plus vendre de billets pour de tels spectacles et à ne plus en faire la promotion.
Ce genre d'attractions génèrent en effet de grandes souffrances (anxiété, stress, agressivité...) pour les cétacés en captivité.
En Belgique, la détention de cétacés est interdite depuis 2018 en Wallonie et depuis 2021 à Bruxelles. La Flandre a quant à elle pris cette année des dispositions pour limiter les activités du dernier delphinarium de Belgique, à Bruges.
Sollicité par l'agence Belga, TUI Belgium n'a souhaité faire aucun commentaire à ce propos.