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Les stations de métro deviennent des abris de guerre en Ukraine: "Je ne veux pas que des gens meurent", confie une jeune femme les larmes aux yeux

Depuis jeudi soir, des milliers de personnes trouvent refuge dans des stations de métros des villes ukrainiennes, suite au lancement de l'opération militaire russe.

Depuis jeudi soir, des milliers de personnes trouvent refuge dans des stations de métros des villes ukrainiennes et notamment dans la capitale à Kiev, après un appel du bourgmestre de la capitale ukrainienne, Vitali Klitsjko. 

Les rues de Kiev étaient largement vidées de leurs passants, a constaté jeudi soir un correspondant de l'agence de presse allemande dpa. Un couvre-feu était en vigueur depuis 22h00, ce qui est aussi le cas dans la ville portuaire de Marioupol. 

Des images de personnes se mettant à l'abri en sous-terrain dans les stations de métro, émergent aussi de Kharkiv, la deuxième plus grande ville au nord-est du pays.

Ce matin, les stations de métro sont bondées dans les villes du pays. Des hommes, des femmes et des enfants sont désemparés face à la situation. "Vous vous réveillés dans une réalité tout à fait différente. Il est 5h du matin et vous vous rendez compte que le monde n’est plus le lieu sûr que vous imaginez. Nous sommes un pays indépendant. Nous ne sommes pas comme les Russes et nous ne voulons pas faire partie de la Russie ou d’un autre pays", confie une femme de 36 ans, les larmes aux yeux, à une journaliste américaine de CNN. "Cela devient très émotionnel. Je n’arrive pas à y croire", ajoute cette Ukrainienne, partagée entre peur et tristesse. 

La jeune femme se trouve avec sa famille dans le métro. "Pour l'instant nous restons ici. J'espère que l'Europe et les Etats-Unis vont nous soutenir parce que je ne pense pas que Poutine va s'arrêter et que cela sert une guerre rapide. Je ne veux pas que des gens meurent ici dans mon pays", lance-t-elle avec la même émotion. 


 
 

Des réfugiés ukrainiens ayant accédé à la Pologne voisine en majorité des femmes et des dizaines d'enfants, passent en outre la nuit dans une gare. Ils sont environ 200 réfugiés dans la gare de Przemysl, au sud-est de la Pologne, à quelques kilomètres de la frontière, rapporte l'agence France Presse. Les réfugiés sont entourés de fonctionnaires polonais, dont des policiers et des militaires. Des soldats en tenue de camouflage leur proposent de la soupe. Des agents enregistrent les réfugiés et les aident à réserver leurs billets pour continuer leur voyage.
 

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