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(Belga) La Belgique est parfois montrée du doigt pour un taux de mortalité due au coronavirus qui serait particulièrement élevé par rapport à d'autres pays. Le centre de crise et le SPF Santé publique sont revenus sur ces allégations vendredi pour les expliquer par la confusion qui se produit régulièrement entre chiffres de mortalité globale et chiffres effectivement déclarés.
Il est difficile de comparer les taux, estime Yves Van Laethem, porte-parole interfédéral. "La manière de définir un décès dû au Covid diffère d'un pays à l'autre". Certains ne prennent en compte que les décès survenus à l'hôpital, d'autres, et c'est le cas de la Belgique, y lient des décès survenus en maisons de repos. "C'est l'approche recommandée par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et par le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies. L'OMS a d'ailleurs félicité la Belgique cette semaine d'avoir choisi cette approche". En outre, une analyse du quotidien britannique The Economist soulignait il y a peu que les chiffres de mortalité globale sont probablement bien plus élevés que les chiffres déclarés, indique encore le porte-parole interfédéral. Et cite notamment les cas de l'Italie et des Pays-Bas où le rapport serait du double au simple. À cette analyse, les chiffres belges se révèlent les plus proches. Cette saison de grippe hivernale révèle une surmortalité d'environ 9.000 cas, alors que lors d'une saison "habituelle", ce nombre est de 3.000 ou 4.000. (Belga)