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Kristof Calvo pourrait être le prochain Premier ministre du royaume de Belgique. Encore peu connu dans le sud du pays, il est une vraie star en Flandre. Il vient de Malines et fait partie du parti Groen, les écologistes flamands.
"La Flandre, ce n’est pas que la N-VA"
Alors qu'ensemble, Ecolo et Groen sont la première force politique du pays, souhaite-t-il dès lors devenir Premier ministre? "D’abord le programme, et puis les postes", répond le député. "Je ne suis pas sur ce plateau pour postuler comme premier ministre, je suis ici pour parler d’une autre Belgique et pour montrer que la Flandre, ce n’est pas que la N-VA."
Devenir la première force politique du pays
"En tout cas, on est ambitieux, ca, c’est clair. Notre ambition à Ecolo et Goren, est de devenir la première force politique", ajoute-t-il. Avec cette position, il serait donc logique que l'écologiste devienne premier ministre. Mais il ne communique pas là-dessus. "Ce n’est pas le plus important. La seule chose pour laquelle on est vraiment candidat, c’est le fait d’être co-auteur d’un accord gouvernemental le plus progressiste, le plus social, le plus durable de l’histoire du pays".
Kristof Calvo s’est prêté au jeu du question réponse. Il avait une minute pour répondre aux plus de questions possible.
Rêviez-vous d’être premier ministre enfant?
"Non, je voulais être Diable Rouge".
Jean-Marc Nollet, président d’Ecolo, serait-il un meilleur premier ministre que vous?
"Je pense, oui. Si on travaille en duo, je pense qu’il sera excellent".
Terminez la phrase: "Je me perfectionne en français parce que…"
"Parce que je travaille chaque jour avec Ecolo dans un même couloir."
Vous êtes d’origine catalane, vous savez qu’un pays peut éventuellement éclater. La Belgique se scindera en quelle année?
"Jamais. Le choix se fera en mai, entre ceux qui veulent des murs ou ceux qui veulent construire des ponts. Je pense qu’Ecolo-Groen peut jouer un rôle crucial pour l’avenir du pays, parce que c’est la différence entre moi et Jambon, contre moi à Anvers. Lui, il est candidat liquidateur du pays. Moi, j’aime ce pays, j’y crois, c’est le pays où mes grands-parents sont arrivés dans les années 60. C’est un pays où il y a des opportunités si on travaille ensemble. Ça, je pense que c’est le plus important pour les années qui viennent".