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(Belga) Le 47e acte de la mobilisation des "gilets jaunes" en France a été marqué samedi par des incidents en marge des défilés organisés à Amiens et à Besançon, conduisant à des interpellations.
A Amiens, la mobilisation avait commencé en fin de matinée dans une ambiance festive avec la mise en place d'un "village militant" et des prises de paroles liées aux revendications des "gilets jaunes" et aux conséquences de l'incendie de l'usine Lubrizol de Rouen, dans le département voisin de Seine-Maritime. Dans l'après-midi, la police a ensuite été la cible de jets de bâtons et de pierre et a répliqué avec des gaz lacrymogènes. Le cortège, de "450 personnes dont 30 Black Blocs", selon la préfecture, s'était élancé sur l'itinéraire autorisé autour du centre-ville avec comme mot d'ordre d'"aller chercher" le président Emmanuel Macron, qui a grandi dans le chef-lieu de la Somme. Certains Blacks Blocs s'en sont également pris à un McDonald's, au bout du parcours. D'après la prefecture, 9 interpellations ont eu lieu. Aucun blessé n'a été signalé parmi les manifestants. Un fonctionnaire de police a été victime d'un malaise et 2 CRS ont été blessés "par des jets de pavés". La mairie a déploré les dégradations ayant visé "trois abribus, des conteneurs ainsi que les devantures de quatre établissements bancaires". La maire Brigitte Fouré (UDI), a pointé "la responsabilité des organisateurs de la manifestation qui par leur appel +à prendre la ville de Macron+ ne pouvaient pas prétendre à un défilé pacifique". La manifestation s'est terminée dans le calme, le cortège est revenu à son point de départ où des concerts étaient prévus dans la soirée. A Besançon, cinq personnes ont été interpellées en marge d'une manifestation "pour les services publics" ayant réuni 500 personnes et où "un noyau dur d'une centaines de +gilets jaunes+" s'en est pris "à coups de barre de fer" à un échafaudage installé sur la façade de la préfecture, selon la préfecture du Doubs. Les gendarmes mobiles, appuyés par des policiers locaux, ont "au moins à deux reprises" fait usage de gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants, selon la même source, qui ajoute qu'il n'y a eu aucun blessé. Environ "50 à 60" personnes ont ensuite tenté d'investir la gare de Besançon, qui avait été fermée, mais ont pu être stoppés "sans heurts" par les forces de l'ordre, a-t-on ajouté. (Belga)