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"Le plaisir de voir toute cette vie autour de nous": à la découverte de l'observation des oiseaux avec Bruno et Réginald, deux passionnés

Avec la crise sanitaire, de nombreux Belges ressentent désormais le besoin d'être plus souvent au contact de la nature. Un constat que partagent Bruno et Réginald, qui se sont découvert une nouvelle passion : l'observation des oiseaux. 

Les études le montrent, la pandémie a augmenté le besoin de plein air des citoyens. Ces dernières années, beaucoup ont ouvert les yeux sur l’importance de se mettre au vert, de renouer avec la nature… Déconnecter pour du vrai. "Me réveiller le matin au son des oiseaux. On oublie tous ses soucis et on respire. On a une joie de vivre", explique une promeneuse. "Ça me fait du bien d’être dans la nature, pas de pollution, avec les animaux", ajoute une autre.

Pour cette dame, certains veulent un retour aux bases : "Mon petit-fils habite Bruxelles, et depuis le covid, ses parents veulent une maison à la campagne. La pandémie a réveillé les envies campagnardes".

L'observation des oiseux, une passion 

Selon une étude britannique, les activités en plein air ayant le plus de succès depuis la pandémie sont :

  • La marche 
  • Observer la faune et la flore 
  • Jardiner 
  • Prendre des photos dans la nature 

C’est tout le plaisir de voir toute cette vie qui est autour de nous.

Certains décident de le faire en toute discrétion, dissimulés au beau milieu de la forêt. Bruno et Reginald se font tous petits pour prendre les oiseaux en photo dans leur milieu naturel. "Ce que j’aime, c’est photographier des oiseaux, transmission d’émotions entre la nature et moi", confie Bruno Marchal, passionné d’ornithologie et photographe animalier. "C’est tout le plaisir de voir toute cette vie qui est autour de nous, mais qu’on ne voit pas autrement", ajoute Réginald Van Ingelgem, passionné de nature.

Cela fait 30 ans que Bruno se passionne pour l’ornithologie. Selon lui, il ne faut pas aller loin pour être émerveillé. "On a vu la mésange nonnette, huppée, charbonnière, bleu et noire, 5 espèces de mésanges. Pas beaucoup de personnes qui savent reconnaître les mésanges à longue queue dans le temps".

Pour ne pas être vus par les oiseaux et mammifères, Bruno et Réginald ont loué cette petite cabane dotée d’une vitre sans teint. Entre 60 et 80 euros la journée. Un point d’eau et quelques petites graines attirent les oiseaux.   

Aidés par l'IA

Pour parfaire l’observation, l’intelligence artificielle peut même jouer un rôle. Réginald, s’est procuré des jumelles capables de reconnaître les oiseaux en quelques secondes.
"Les gens regardent et disent ‘Oh, j’ai vu un oiseau, j’ai vu ça’. Mais ils n’ont pas de référence, mais une fois qu’on en a, on y prend goût et on en veut de plus en plus", indique Réginald Van Ingelgem, passionné de nature. "Je pense qu’il faut vivre avec son temps et quand ça nous facilite la vie certaines choses, autant en profiter", Bruno Marchal, passionné d’ornithologie et photographe animalier

Certaines applications reconnaissent les oiseaux sur base de leur chant ou grâce à une photo. Bruno et Réginald sont satisfaits : ils ont observé la nature durant plusieurs heures, avec à disposition toutes les informations nécessaires. 
 

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