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Le gouvernement travaille à des mesures pour faciliter l'apprentissage et l'emploi des jeunes qui risquent d'être particulièrement frappés par la crise, a indiqué mardi la secrétaire d'Etat à l'Économie Agnès Pannier-Runacher.
"Il faut faire quelque chose pour la jeunesse française" et notamment pour "soutenir l'apprentissage et je sais que (la ministre du Travail) Muriel Pénicaud y travaille pour éviter d'avoir une génération sacrifiée", a affirmé la secrétaire d'Etat sur BFM Business.
"Il faut faciliter l'embauche des jeunes et donc il va falloir prendre des mesures fortes dans cette direction", a-t-elle ajouté.
"On travaille sur l'apprentissage, on travaille sur l'alternance, et on travaille de manière générale soit à ouvrir des possibilités de formations additionnelles, soit à faciliter l'embauche des jeunes dans les entreprises", a-t-elle encore indiqué.
Interrogée également sur d'éventuelles exonérations de charges pour l'embauche de jeunes, Mme Pannier-Runacher a simplement répondu "nous verrons".
Le futur plan de relance, qui sera présenté à l'automne "aura un volet compétences et un volet emploi très importants, notamment par rapport aux jeunes", a déjà indiqué la ministre du Travail.
Alors que l'apprentissage a connu un succès record l'an dernier, ses promoteurs craignent que la crise ne vienne briser cette dynamique.
Le Medef a notamment demandé une aide de 10.000 euros pour le recrutement d'un apprenti avant le 31 décembre, tandis que l'U2P (artisans) a estimé qu'il fallait une mesure pour permettre qu'"il y ait zéro coût pour une entreprise qui prend un apprenti".
Parmi les propositions qui ont émergées ces dernières semaines, le patron de La République en Marche Stanislas Guérini a évoqué la création d'une "prime à l'embauche" des jeunes, tandis que le député européenn EELV Yannick Jadot a préconisé de recréer 300.000 emplois aidés cette année.