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Après les révélations de faits graves et dégradants au sein de l'armée belge, une deuxième enquête a été ouverte. Elle concerne des trafics d'armes et de drogues, en lien avec la mafia albanaise et tchétchène. Il s'agirait d’un commerce de pièces d’armes détachées. Le parquet de Liège et le parquet fédéral se sont saisis de l’enquête. Des perquisitions sont menées au domicile des militaires, mais aussi dans les casernes.
Suite à l'éclatement de ce scandale au sein de l'armée, nous avons reçu de nombreux témoignages via le bouton orange Alertez-nous. Des militaires ou anciens militaires confient des faits de violences et d'humiliation. Tout en préservant son identité, un ancien soldat révèle notamment que des militaires partis en mission à l'étranger ramenaient des armes.
"Vous avez certaines unités qui partent en zone de guerre, comme ça s'est passé dans les années 90 en Yougoslavie et ailleurs. La Belgique a participé à pas mal de combats et de missions. Ils ramenaient facilement des armes dans des caisses qui étaient redistribuées ou revendues. Je ne sais pas très bien. Des kalachnikovs par exemple", assure cet ancien soldat.
D'après lui, "tout ça était sous le couvert des officiers de l'époque". "Je ne connais pas les quantités, mais je sais que ça s’est passé", ajoute-t-il.
