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Environ 800 véhicules Uber et 120 taxis ont manifesté durant la matinée de jeudi dans le centre de Bruxelles, ce qui a généré d'importants embarras de circulation, a indiqué la porte-parole de la police de Bruxelles-Ixelles Ilse Van de keere.
"Nous voulons passer un message très clair au gouvernement bruxellois: il y a plus de 2.000 entreprises LVC (Location Voiture avec Chauffeur) qui se retrouvent face à une circulaire injuste", les interdisant d'exercer, a expliqué Rachid Bourhlem, de Green Mobility. "Il faut commencer une discussion sérieuse avec tous les acteurs, pour trouver un Plan Taxi équitable représentant tous les secteurs", nous a-t-il confié :
Le nerf de la guerre: la décision du gouvernement bruxellois d'appliquer strictement à compter de ce lundi l'ordonnance bruxelloise de 1995 sur les services de taxis et les sociétés de location de voiture avec chauffeur. Celle-ci stipule que les sociétés de LVC, et donc les chauffeurs Uber qui circulent sous ce statut, ne peuvent pas se servir d'appareils de radiocommunication, en ce inclus les GSM, pour recevoir des commandes de courses en direct, car cet outil est réservé aux seuls taxis.
Les chauffeurs Uber se sont rassemblés pour protester à compter de 09h30 sur le boulevard Pacheco, qui a été fermé à la circulation, puis se sont rendus devant le cabinet du ministre-président du gouvernement bruxellois Rudi Vervoort sur le boulevard du Régent.
Ce déplacement a causé des ralentissements sur la petite ceinture. De plus, les tunnels Tervueren, Cinquantenaire et Loi ont été fermés en raison d'une manifestation. Les taxis, eux, se sont rassemblés devant le parlement bruxellois pour encourager Rudi Vervoort à maintenir fermement sa position.
La circulation a été quelque peu perturbée rue du Lombard, où les taxis s'étaient garés sur deux files. Deux voies restaient libres. La place Saint-Jean et la rue Dusquenoy ont été fermées dans les deux sens de circulation pendant une à deux heures.