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"Déjà qu'il fait très morose, il fait gris, il pleut, on ne peut rien faire, tout nous est interdit"... Voilà le sentiment d'un Liégeois interviewé ce matin par nos équipes RTL INFO. Face à l'humidité et le gris du ciel, il faut aller chercher le positif ailleurs.
"On se coiffe, on se maquille, on se parfum, on s'habille un petit peu, même si on ne fait pas de de grands frais", propose une personne interviewée.
Se montrer philosophe
Une autre se montre philosophe face à la morosité : "Chaque petit bonheur : un écureuil, un oiseau, un enfant qui sourit, il faut le prendre. Il faut prendre tout ça et essayer de jeter ce qui n'est pas top", suggère-t-elle.
Aider son prochain
"Je vais mal, très mal, je suis une dame âgée", dit une autre, mais si elle est debout et en route ce matin, c'est pour faire quelque chose qui lui fait du bien : "Aujourd'hui, je suis bénévole je suis OXFAM, c'est ma sortie de la semaine voilà".
Pour tenir le coup, chacun son truc : "Il faut rester soudés, il faut rester solidaires", propose une passante.
Du sport et du bon temps en famille
"Je vois parfois des amis, je vais faire du skate-board, je vais voir ma copine, des trucs comme ça un peu amusants. Je passe du temps avec ma soeur, avec mes parents, je vois ma grand-mère avec un masque à distance", explique à son tour un adolescent.
"Voir le bon côté des choses, faire du sport ça aide beaucoup aussi je pense", ajoute un adulte. "Courir", lance un ado. "Faire comme si tout allait normalement et après, on y pense quand on est tout seul", déclare son copain.
Penser aux jours meilleurs
Parmi les passants interrogés, il y a aussi les plus fatalistes : "Il n'y a pas de truc. On prend les choses une à une et on essaye de trouver la meilleure solution au moment possible et on avance. On est tous dans la merde on vit avec", lâche l'un d'eux.
"Un petit verre de vin rouge le soir tranquillement, et penser que le lendemain, le soleil va arriver et que tout ira bien", partage un autre badaud.
"Je me dis qu'à un moment, on verra la lumière au bout du tunnel. À un moment, il faudra bien", conclut une dernière personne interrogée.
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