Accueil Actu

Course à l’Élysée (4/4) : entre déplacements ratés et phrases assassines, la campagne se durcit à 7 jours du premier tour

À une semaine du premier tour des présidentielles, certains candidats font la course en tête, d’autres sont déjà hors course. Entre déplacements ratés et phrases assassines, la campagne se durcit. La course à l’Elysée 2022, quatrième épisode.

Marine Le Pen était en Martinique. Des insultes ont fusé lors de son déplacement dans cette île des Caraïbes. Traitée de raciste, la candidate d’extrême droite, le sourire crispé, a tenté de faire bonne figure. Mais le soir venu, des indépendantistes ont décidé de passer à l’action. Ce qui a provoqué une évacuation forcée de la candidate à l'élection présidentielle française. L’opération réconciliation est un échec.

"Ils ne m'impressionnent pas, ils ne m'intimident pas", a déclaré Marine Le Pen.

 

Valérie Pécresse, isolée pour cause de Covid, peine à expliquer aux chrétiens d’Orient qu’elles les aiment, mais elle est inaudible.

 

Au Trocadéro, les partisans d'Eric Zemmour ont eu beau crier très fort "Macron assassin", le candidat soi-disant n’entendait rien. Face à une telle défaillance, Emmanuel Macron lui a proposé de s’équiper d’un appareil auditif. "J'invite le candidat malentendant à pouvoir s'équiper à moindres frais", a dit Emmanuel Macron.


Jean-Luc Mélenchon, l’homme à la tortue, avance à son rythme et continue de capter des voix à gauche. Pour lui, il n’y a qu’un vote utile, le sien.

 

De son côté, Nicolas Dupont-Aignan se sent un peu inutile. Sa campagne fait du sur place.

Emmanuel Macron s'est lancé dans un bain de foule à Dijon. Le candidat se veut au plus près des Français et rêve d’apothéose avec la plus grande salle d’Europe qui fait 40.000 places. La soif de grandeur reste sa marque de fabrique.



Les autres candidats veulent détrôner le Roi bien installé sur son trône. Certains rêvent déjà d’un duel. Encore faut-il passer le premier tour. C’est dans 7 jours. 

À lire aussi

Sélectionné pour vous