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Course à l'Elysée (3/4) : les candidats poursuivent leur campagne, entre incidents cocasses et lourdes accusations

En France, le premier tour de l'élection présidentielle aura lieu dans deux semaines. Chaque dimanche, RTL Info vous fait vivre les temps forts de cette campagne. Entre incidents inattendus et idées farfelues, les candidats tentent de convaincre les Français par tous les moyens. La semaine a été mouvementée sur le terrain.

Cette semaine, Eric Zemmour a parcouru des marchés pour faire sa campagne. Attentif à son image, les caméras sont restées sa priorité, même s'il a laisser s'échapper un juron lorsqu'il a entamé la dégustation d'une crêpe commandée sur le marché. "Oh merde...C'est la catastrophe, il ne faut surtout pas toucher", a-t-il dit, découvrant une tache de beurre sur sa chemise, rapidement recouverte d'une écharpe cache misère. Dimanche, Zemmour a été accusé par une partie de la classe politique d'avoir laissé la foule scander "Macron assassin" pendant son meeting dimanche à Paris, a finalement "condamné" ces propos visant le chef de l'Etat, selon son entourage. "Il ne l'a pas entendu" et "il condamne ce qu'a dit la foule à ce moment-là". "Il ne reprend pas l'expression à son compte. Il n'a jamais utilisé un tel terme et ne l'a jamais laissé entendre dans son discours", a affirmé son entourage, interrogé à plusieurs reprises sur cet épisode. Enfin, le candidat d'extrême droit s'est aussi pris un coup sur la tête, alors qu'il partait à la rencontre des Français dans la rue.

Dans un autre genre, le candidat du parti communiste Fabien Roussel propose à ses militants de sillonner la France bouteille à la main pour vendre son programme par le biais de ce qu'il appelle les "apéroussel". "A partir de 18h, l'apéro pour tout le monde, avec ou sans alcool, avec ou sans saucisson", a-t-il précisé aux journalistes venus l'interroger. 

Jean-Luc Mélenchon, lui, est en pleine ascension. Avec sa troisième place à plus de 14% d'intention de votes, l'homme se veut le sauveur de la gauche et rêve d'atteindre le deuxième tour.

Le candidat écologiste, Yannick Jadot, a, lui, trouvé une cible. "J'accuse l'entreprise Total Energie d'être complice des crimes de guerre qui sont perpétrés en Ukraine", a-t-il lancé lors d'un meeting. Le candidat accuse l'entreprise d'acheter du pétrole russe qui finance la guerre en Ukraine. Yannick Jadot l'a répété en boucle à tous les médias. Total est en colère, mais le groupe se passera finalement du pétrole russe.

Cette semaine, l'ancien président français François Hollande, apporte son soutien à une candidate en péril: Anne Hidalgo. "Je suis là parce que je suis fidèle et loyal", a-t-il déclaré lors de son discours. Pas sûr que cela sauve Anne Hidalgo, mais avec ses 3% d'intention de vote, la candidate du parti socialiste n'aurait plus vraiment le choix. "Merci pour ta présence, ton soutien, tes paroles", a répondu Anne Hidalgo à François Hollande.

Valérie Pécresse voudrait faire de même avec l'ancien président français du même bord qu'elle, Nicolas Sarkozy, mais celui-ci est aux abonnés absents. L'ancien président a fait une sortie publique cette semaine, mais continue de la snober. Pour se défouler, rien de mieux que de crier sur Macron: "C'est un candidat caméléon qui est un candidat contrefaçon", a-t-elle accusé.

Pendant ce temps, Emmanuel Macron reste au sommet avec un peu moins de 30% d'intentions de vote. Le premier tour est déjà dans 14 jours.

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