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Nos journalistes Fanny Linon et Nathan Gerlache se sont rendus chez Patricia. Cette coiffeuse leur a ouvert les portes de son salon... vide située à à Aye (Marche-en-Famenne. Étrange atmosphère, pendant une période habituellement chargée.
Depuis que les salons sont fermés, elle reçoit de nombreuses demandes de clients. Certains sont même prêts à payer le double du prix pour une coupe illégale. "Les gens demandent que j'aille chez eux, évidemment, en disant 'chez moi, vous ne risquez rien'. Mais si je le fais pour un, je le ferai pour l'autre, alors à ce moment-là j'ai plus qu'un temps plein devant moi", a-t-elle confié.
En refusant les demandes, Patricia a la sensation d'abandonner ses clients. Pour leur expliquer son état d'esprit, elle a donc décidé de poster un message sur les réseaux sociaux. "Je pense que les gens ont peut-être un petit peu compris ma position et mon mal-être. Parce que, oui, voilà, c'est comme ça. J'ai décidé de tenir et donc voilà si on veut avancer, c'est ce qu'il faut faire".
Et pourtant, l'un des aspects qui lui manque le plus, c'est la relation avec ses clients. Elle essaie donc de garder le contact via les réseaux sociaux. "J'ai une grande chance d'avoir malgré tout des clientes qui prennent de mes nouvelles, qui m'envoient des petits messages de soutien".
Pour se motiver à respecter les règles, Patricia pense à la réouverture, qu'elle espère, la plus rapide possible.
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