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(Belga) Le Service du changement climatique Copernicus (C3S) et le Service de surveillance de l'atmosphère Copernicus (CAMS) mettent à disposition des données et des outils dans le cadre de la recherche sur les zones touchées par le Covid-19, annonce mercredi Copernicus, le programme européen de surveillance de la Terre.
Le CAMS a lancé un microsite "pour fournir, quotidiennement et chaque semaine, des informations actualisées sur la qualité de l'air", peut-on lire dans un communiqué. Ce site fournira des cartes, séries chronologiques et animations, sur les niveaux observés de dioxyde d'azote (NO2) et de particules fines (PM10), dans 50 grandes villes européennes. L'objectif est notamment d'identifier l'impact des mesures de confinement et de verrouillage contre le Covid-19, sur la qualité de l'air. "Il s'agit là d'une tâche assez complexe, car on s'attend à de grandes variations des concentrations de polluants en surface en raison des changements continus de la météo et de nombreuses sources d'émissions encore actives", indiquent Copernicus et le CAMS. Depuis le début du confinement, une réduction des niveaux de NO2 a déjà été observée au nord de l'Italie. Le CAMS étudie également les éventuels autres effets que pourrait avoir la pollution atmosphérique sur le Covid-19. "À l'heure actuelle, il n'est pas établi que la pollution atmosphérique joue un rôle dans la propagation du SARS-CoV-2", commente Vincent-Henri Peuch, directeur du CAMS. "Cependant, il est certain que la pollution de l'air affecte le système cardio-pulmonaire et la réponse immunitaire. En outre, nous cherchons à étendre notre réseau de collaborations avec des équipes de recherche médicale souhaitant tester des hypothèses sur le transport potentiel et les chances de survie du virus sur des particules fines en suspension dans l'air", conclut-il. (Belga)