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La météo de ces dernières semaines a été très favorable à la végétation, ce qui fait que certains jardins qui ne sont pas entretenus ont parfois des allures de jungle tropicale. Et ça, ça ne plaît pas toujours aux voisins qui, eux, prennent soin de leurs jardins. Est-on obligé d'entretenir sa parcelle de terrain ?
Pour traverser son jardin, Pascal doit faire attention à ne pas se frotter aux orties et éviter le contact avec les épines pointues des ronces. La végétation de la parcelle d'à côté déborde en largeur et en hauteur, faisant plus de 2 mètres. Il y a aussi du liseron, des chardons, les toxiques berces du Caucase.
Je suis gêné de recevoir des amis parce que je trouve que ce n'est pas propre, ce n'est pas esthétique
Pascal n'en peut plus. "On a des difficultés à passer dans l'allée, tout dépasse. Avec le vent, les graines se replantent chez moi, donc je suis obligé de faire plus d'entretien. Et il faut savoir aussi que nous avons régulièrement des rats qui viennent. Des rats et des fouines, qui en profitent pour faire leur nid dans cette végétation-là", regrette-t-il. "Nous avons fait un superbe terrain de pétanque où on veut jouer avec des amis, je suis gêné de recevoir des amis parce que je trouve que ce n'est pas propre, ce n'est pas esthétique", estime-t-il.
Pourtant, toutes les communes, via un règlement de police, imposent aux propriétaires de terrain, qu'il soit bâti ou non, de l'entretenir. "Il faut au minimum deux fois par an tondre ou faucher les herbes. Et il faut, peu importe le nombre de fois qu'il le faut, entretenir et éviter qu'il y ait, par exemple, des exhalaisons comme les orties ou les chardons qui se propagent sur les propriétés voisines", rappelle Alizée Mormal, responsable des agents sanctionnateurs à la ville de Waremme.
Au niveau communal, des amendes sont prévues. Certains tentent de régler ce genre de problème de voisinage via un juge de paix. À Waremme, chaque année, une cinquantaine de dossiers sont ouverts pour non-entretien de parcelles.