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Un journaliste s'infiltre dans un entrepôt d'un géant du e-commerce: "Mes faits et gestes sont surveillés en permanence"

L’an dernier 63% des Belges ont acheté sur la toile, selon données de Statbel, l’office national de statistique. Mais que sait-on des petites mains qui travaillent d’arrache-pied pour nous livrer toujours plus vite ? En caméra cachée, un journaliste s’est infiltré, comme ouvrier, dans l’entrepôt d’un de ces géants.

Une nouvelle journée commence pour notre journaliste, infiltré dans un entrepôt Amazon : "Je comprends que mes faits et gestes sont surveillés en permanence", commence-t-il.
Lorsqu'il se déconnecte de son poste de travail pour passer le balai, pendant dix minutes au lieu de trois, il se fait réprimander par l'une de ses supérieures : "Le problème c'est qu'Amazon va voir que tu es en inactivité pendant 10 minutes", lui explique-t-elle.

En fin de journée, une autre responsable lui donne ses résultats, inférieurs à ceux de ses collègues. "Le message est clair, mes compétences sont comparées à celles des autres, et je dois faire mieux", se rend compte le journaliste infiltré.

Travailler malgré la douleur

Le travail dans cet entrepôt est intense et machinal : "Je commence à avoir mal partout. Au dos, mais aussi aux jambes et aux mains", se plaint le journaliste. Certains collègues y travaillent depuis de nombreuses années, mais selon eux, c'est une douleur à laquelle on s'habitue : "Au début tu es presque à 4 pattes et puis, je ne dis pas que ça devient la norme, mais… tu sais que tu as mal mais c'est comme ça".

Coûte que Coûte, "L’envers du décor des achats en ligne", c'est ce mercredi 8 février 2023 à 19h45, sur RTL-TVI.

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