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Toussaint: la crise énergétique se fait ressentir jusque sur la tombe de nos défunts

C'est une tradition à la Toussaint : beaucoup viennent se recueillir devant les tombes des défunts et y déposent des fleurs. Seulement cette année, la crise énergétique a un impact sur le prix des fleurs.

Les tombes des défunts sont aujourd'hui visitées par leurs proches, venus les fleurir pour la Toussaint. Cette année pourtant, une différence : la crise énergétique est passée par là aussi.

Les budgets des familles diffèrent. Certains sont allés les chercher chez un fleuriste, pour 8€ ou 6€. D'autres, ont opté pour les fleurs de grandes surfaces, bien moins chères, c'est le cas de Valérie : "C'est la même qualité, c'est beaucoup plus cher chez les fleuristes. Maintenant, je comprends que chacun essaye de gagner un petit peu. Mais nous aussi, on fait attention".

Cette année, les fleuristes rencontrés ont dû débourser environ 10% de plus pour acheter leur marchandise, mais ils n'ont pas bougé leurs prix de vente, de 8€: "On a envie de fidéliser nos clients. On sait qu'on a de la belle marchandise. Nous, on doit vivre de ça toute l'année. Dans les grands magasins, les gens ne vont pas seulement pour les pomponnettes, mais aussi pour leurs courses", justifie la fleuriste Barbara Loriaux. "Ils les vendent beaucoup moins cher que nous on les achète. C'est juste pour attirer les gens", ajoute Maurice Daniels, fleuriste également.

Certaines personnes se sont donc adaptées, et ont acheté moins de fleurs, ou de plus petite taille, pour leurs défunts. Pour les autres, il faut respecter cette tradition, peu importe le prix. 

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