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Les 89 vols au départ de l'aéroport de Charleroi sont annulés ce mardi en raison d'une action du secteur du gardiennage, tandis que les arrivées restent maintenues.
Tous les vols prévus mardi au départ de l'aéroport de Charleroi sont annulés en raison d'une action du secteur du gardiennage. Toutes les arrivées sont par contre maintenues.
Dans un avertissement sur son site internet, Brussels South Charleroi Airport (BSCA) annonce qu'en raison de cette action et du manque d'effectifs pour assurer les opérations de sureté, tous les vols au départ de l'aéroport sont annulés. "En effet, la sécurité des passagers et du personnel ne pourra pas être garantie", explique la société.
BSCA confirme que les passagers seront contactés par leur compagnie aérienne pour une nouvelle réservation ou un remboursement. L'aéroport assure par ailleurs mettre tout en œuvre pour redémarrer les opérations normalement demain mercredi.
Aucune autre perturbation n'est pour l'heure annoncée du côté des aéroports de Liège ou de Zaventem.
Les travailleurs du secteur du gardiennage sont en grève mardi et prévoient une action dans l'après-midi à Bruxelles devant les bureaux d'Arxia, la fédération professionnelle du secteur de la sécurité privé. Ils réclament notamment "plus de respect" et "de meilleures conditions de travail", indique le front commun syndical. "Les employeurs ne respectent ni le dialogue social en général, ni les représentants syndicaux qui tentent de traduire le mécontentement sur le terrain en particulier", estiment les syndicats.
C'est catastrophique
Cette situation semble se répéter encore et encore, la dernière fois, c'était il y a moins d'un mois. Interrogé, Philippe Verdonck, le directeur général, perd-il patience ? "Je suis quelqu'un qui cache très bien mes sentiments. C'est possible que devant vous, je rigole, mais à l'intérieur, je fulmine. Il y a l'aspect BSCA, ça, c'est dramatique. L'image de marque, on n'en parle pas. C'est catastrophique. Mais aujourd'hui, ma pensée va seulement aux gens qui partent en vacances", regrette-t-il.
"De nouveau, je passe le message : le personnel de BSCA n'y est pour rien", termine Philippe Verdonck.
