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Les premiers camps scouts ont débuté cette semaine. Sur tout l'été, 5.500 sont organisés par les différents mouvements de jeunesse. Pour aider les animateurs à gérer les situations problématiques, une cellule de crise a été mise en place à la fédération des scouts.
"Ils étaient un peu paniqués la première fois quand je les ai eu au téléphone donc j'ai commencé par les calmer", lance un des membres de la cellule de crise mise en place pour venir en aide aux scouts en cas de besoin. Dès qu'un problème est signalé dans un camp, c'est dans cette cellule qu'il est discuté. Cinq personnes la composent et ensemble, elles tentent de trouver des solutions à distance.
Marie Degreve, un des membres, en charge de la gestion des incidents, explique: "Ça peut aller de jeunes qui se sont fait virer par des gens qu'ils ne connaissent pas à des situations de violences importantes entre enfants. Selon ce qui arrive, on voit ce qu'il faut faire."
Les membres de la cellule ont des connaissances pédagogiques, juridiques et psychologiques. Ils ont aussi de nombreux contacts, notamment pour gérer des agressions envers des scouts. "La première chose à faire, ça va être de porter plainte. Nous, on assiste les animateurs dans la gestion du groupe et dans la gestion de la suite du camp", précise Gilles Beckers, porte-parole de la fédération des scouts.
Bénévoles sur le terrain
La cellule de crise ne travaille pas seule. Elle collabore avec des bénévoles qui se rendent dans les camps. Ils donnent des conseils et peuvent être appelés en cas de problème. "Il y a souvent un ou plusieurs membres qui peuvent se déplacer rapidement, ça permet d'avoir une présence", souligne Nicolas Dethier de la fédération des scouts.
Un concept rassurant pour les jeunes et les encadrants. Charlène, une animatrice, dit se sentir "soutenue et encadrée": "On sait que si on les appelle à n'importe quel moment, ils sont toujours là." L'an dernier, la cellule de crise a reçu 184 alertes. La plupart ont été facilement résolues.
