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L'aspect du respect des animaux prend une place toujours plus importante ces dernières années. Le groupe d'action dans l'intérêt des animaux (GAIA) a publié un rapport à un mois des élections communales. Il rapporte quelles sont les meilleurs élèves dans cette matière.
Braine-le-Comte, Ixelles et Louvain sont considérées comme les communes wallonne, bruxelloise et flamande les plus respectueuses des animaux, selon une enquête de Gaia dont les résultats ont été publiés vendredi, à un mois des élections communales. Dans certaines communes, des actions en la matière se font cependant encore attendre, regrette l'association de défense des animaux.
En 2018, la Wallonie comptait 170 échevins du Bien-être animal. Un nombre passé, selon les calculs de Gaia, à 242 aujourd'hui, sur un total de 262 villes et communes (+42%). En Région bruxelloise, 18 des 19 communes disposent d'un échevin dédié à cette thématique.
Dans le cadre de son enquête, Gaia a soumis les élus locaux à un questionnaire approfondi portant sur dix grandes thématiques, dont la sensibilisation au bien-être animal, la mise en place d'un programme complet de gestion des chats errants, l'absence d'animaux vivants sur les marchés ou encore l'interdiction de tirer des feux d'artifice.
Les scores
En Wallonie, Braine-le-Comte (Hainaut) a récolté un score de 93%. Elle recevra d'ailleurs symboliquement son prix ce vendredi des mains de Gaia. Elle devance Farciennes (Hainaut) et ses 91%. Fléron, en province de Liège, complète le podium (90%).
Dans la capitale, c'est Ixelles qui occupe la première place (et qui recevra également son prix), avec un score de 97%, juste devant Anderlecht (96%) et Auderghem (94%).
Enfin, en Flandre, le trio de tête est composé de Louvain (92%), Malines (91%) et Oudsbergen (86%).
Selon l'enquête, le bien-être animal occupe une place croissante dans les préoccupations des communes. De nombreuses villes ont mis en place des mesures concrètes lors de la dernière législature, témoignant que la cause animale gagne en visibilité dans les politiques locales, analyse l'organisation.
De nombreuses actions restent cependant à entreprendre, souligne Gaia, pointant la présence d'animaux sur les marchés encore autorisée dans certaines communes wallonnes.
