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Dès la prochaine rentrée scolaire, l'éducation sexuelle sera obligatoire en 6ème primaire et en 4ème secondaire pour tous les élèves de la Fédération Wallonie-Bruxelles. 110.000 enfants sont concernés.
Afin de commenter cette information, Luc Gilson a posé des questions en direct dans le RTL info 13H à Julie Henriet, psychologue et formatrice Evras, l'éducation à la vie relationnelle, affective et sexuelle.
Ce type d'animations dès la 6ème primaire, c'est le bon moment, selon vous ?
"C’est vrai que cet effort du politique de démarrer en primaire est louable puisqu’effectivement on pense souvent que les programmes Evras doivent commencer finalement à l’adolescence. La sexualité, les relations, les sentiments, on le sait, cela fait partie de notre vie bien avant les changements pubertaires. S’il est louable d’introduire l’Evras en primaire, pour moi, cela ferait vraiment du sens de pouvoir avoir des projets pérennes, pensés tout au long de la scolarité de l’enfant, dès les maternelles et les primaires pour pouvoir trtavailler les sensations, les émotions, la confiance en soi. Toutes ces briques qui font de l’Evras une approche globale et positive de la sexualité."
Est-ce que c'est le rôle de l'école d'éduquer les enfants à la vie sexuelle ?
"La généralisation de l’Evras permet grâce à l’école que tous les élèves puissent être touchés par des animations. En ce sens, elle permet finalement une égalité dans l’accès des enfants à l’éducation à la vie relationnelle, affective et sexuelle. Mais en effet, il n’y a pas que l’école qui intervient en tant qu’acteur Evras. Je pense aux parents, aux éducateurs, à toutes les personnes qui encadrent et sont amenés à être en contact avec les jeunes. L’école est un partenaire essentiel. Je pense qu’il faudrait pouvoir inclure dans la formation des enseignants, des éducateurs des cours d’Evras parce si on pense qu’aux acteurs extérieurs, comme des personnes du planning, qui pourraient intervenir dans l’école, ce n’est pas juste au moment de l’animation, dans ce moment ponctuel que les questions peuvent surgir. Dès lors, je pense qu’une formation globale de tous les acteurs concernés par l’école à l’Evras serait essentielle."