Partager:
Le groupe de parcs d'attractions Plopsa, dont la maison-mère est Studio 100, a été récemment épinglé pour des comportements indésirables et faits de tyrannie et harcèlement observés en son sein. Le CEO, Steve Van den Kerkhof, est pointé comme instigateur. Le parquet de Flandre Occidentale a décidé d'ouvrir une enquête sur ces comportements, rapporte Het Nieuwsblad lundi.
Le journal flamand a pris contact avec 13 anciens managers et directeurs qui dressent aussi un sombre tableau de la situation dans le groupe. Les témoins chargent également les deux principaux collaborateurs du CEO à cet égard. Il est notamment question d'insultes, d'une culture de travail exagérée, 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, d'humiliations et de tactiques de division et de conquête.
"De l'extérieur, tout a l'air calme. Mais dans les coulisses, je n'ai jamais vu une ambiance pareille de toute ma carrière. Dire que c'est une dictature est un grand mot, mais on s'en approche vraiment", affirme Philip Cools, ex-employé de Plopsa.
Un autre ancien-employé se souvient d'une présentation effectuée devant Steve Van den Kerkhof, le directeur du groupe. "J'avais oublié un chiffre du rapport que je présentais. Puis, il a regardé sa feuille, il m'a regardé et il me l'a lancée au visage et m'a dit 'Qu'est-ce que tu fais ici ? Tu ne vaux absolument rien'", confie Regis Dhaenens, ex-employé de Plopsa.
Une lettre ouverte diffusée
Ces accusations sont démenties par le directeur. Dans une lettre ouverte, diffusée via une pleine page de publicité dans les journaux ce lundi matin, les employés du groupe Plopsa expriment leur soutien au CEO de l'entreprise. "C'est avec consternation que nous avons lu et entendu toutes ces histoires sur notre employeur et la direction le week-end dernier", écrivent-ils.
"Plopsa existe depuis 23 ans et bien sûr il y a eu des histoires, mais si vous les jetez en vrac et sans filtre (dans les médias), vous tordez la réalité", peut-on lire dans la lettre ouverte. Selon les 150 signataires, "un processus est à l'œuvre dans les médias".
"Par cette démarche, nous voulons soutenir et remercier Steve ainsi que la direction", concluent-ils insistant sur le privilège, à leurs yeux, de travailler pour une telle entreprise.