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Le fer à repasser serait-il aujourd’hui dépassé ? Vous êtes nombreux à l’avoir laissé de côté, comme on peut le constater parmi les clients d'un super-marché : "Non, je ne l'utilise pas par facilité", "Je sèche mon linge et je le plie directement", "Je n'ai pas vraiment à le faire, à part les chemises".
Ne plus repasser ses vêtements par facilité, certaines enseignes l’ont bien compris. Depuis quelques mois, cette boutique propose une dizaine de chemises infroissables. Leur avantage : plus besoin de les repasser. "C'est vraiment une chemise agréable, la matière est hyper souple. C'est un bonheur de ne pas devoir la repasser", explique un client de ce magasin à Bierges.
"Tout est pensé comme une chemise classique"
Mais son prix peut être élevé : 85 à 90 euros. Alors quel est le secret d’un tel tissu ? Cette entreprise vient de créer sa marque de vêtements infroissables. Son objectif : trouver la chemise parfaite. "L’intention, c’était de gommer les petits défauts. Comme ne pas se sentir à l'aise dans un vêtement et l'entretien", précise Riccardo Natalizio, directeur de la marque.
Des chemises neutres, aux couleurs vives, avec motifs... Tout est pensé dans ces ateliers avant de partir en Turquie pour leur confection. Pour le tissu, il s'agit du polyamide 100 % recyclé. Des chemises dites techniques d’où leur souplesse. Elles sont également antitaches et déperlantes. "C'est notre travail d'arriver à gommer cet aspect sportif. Si ce n'est la matière, tout le reste est pensé comme une chemise classique. Une fois la chemise portée, cela ne se remarque pas", poursuit Riccardo Natalizio.
Mais il existe une autre alternative aux traditionnels fers à repasser : le défroisseur. En 4 ans, ses ventes ont doublé. Son coût se situe entre 25 et 500 euros selon les modèles. À l’inverse, les ventes de fer à repasser sont en baisse. En 2023, les Belges ont acheté 15 % de fers à repasser en moins qu'en 2019.