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"Le bouton peut être placé sous les vêtements": ce nouvel outil va aider les victimes en cas d'agressions, voici comment

Une alarme mobile contre le harcèlement et les violences intra-familiales voit le jour. Ce dispositif, jusqu'ici utilisé en Flandre, est désormais disponible à Bruxelles. Il s’agit en réalité d’un bouton que les victimes peuvent presser, en cas d'agression, pour alerter la police.

Formation à la prise en charge des violences intra-familiales pour des agents de police et du parquet bruxellois ce mercredi matin. Ils seront bientôt aidés dans leurs interventions par une alarme mobile contre le harcèlement. "Le bouton peut être placé sous les vêtements de la victime. Au moment où elle pousse sur le bouton, l'application 112 est activée. Et sa localisation est directement transmise aux services de secours", explique Riet Verstraeten, inspectrice en chef de la cellule Violences intrafamiliales. 

L'alarme permet à la victime de contacter la police sans devoir utiliser son téléphone. "Ça ne peut pas marcher si l'agresseur essaie de prendre le téléphone ou si la victime raccroche vite parce qu'on n'a pas le temps de la localiser. Avec des informations correctes et rapides, les équipes peuvent rapidement se rendre sur place et résoudre des problèmes", poursuit l'inspectrice en chef de la cellule.

La zone de police Bruxelles-Ixelles suit chaque jour 10 dossiers de violences intrafamiliales. "Il y a ce qui ressort de la première intervention, mais on a toujours une deuxième lecture du dossier par une équipe spécialisée. Et cette équipe voit avec le procureur du roi quelles suites donner à l'affaire", indique Michel Goovaerts, chef de corps de la zone de police Bruxelles-Capitale-Ixelles.

Utilisée à Gand depuis 2019, l'alarme a permis à la police de sauver une trentaine de victimes d'un danger de mort.

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