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Ce lundi débutera, à Bakou en Azerbaïdjan, la 29ᵉ édition de la Conférence des Parties. Depuis 1994, la COP constitue la plus grande et la plus importante conférence sur le climat.
C'est donc un sommet important qui se tiendra dès lundi en Azerbaïdjan : la 29ᵉ édition de la Conférence des Parties. Pour mieux comprendre les enjeux abordés, Rebecca Thissen, chargée de recherche en justice climatique, était en duplex dans le RTL Info 13h de ce midi.
Tout d'abord, elle explique les différentes COP qui existent. "Il y a toute une série de COP. En fait, il y en a trois : la COP Biodiversité, la COP Désertification et la COP Climat. Ce sont, en quelque sorte, trois sœurs jumelles nées ensemble à Rio en 1992, à la suite du Sommet de la Terre. Elles ont chacune leurs objectifs et leur propre rythme de négociation. Par exemple, la COP Biodiversité, qui s'est clôturée la semaine dernière, vise à adopter un maximum de mesures pour protéger l'environnement, les écosystèmes et la biodiversité, qu'il s'agisse du milieu marin ou terrestre. Elle se réunit tous les deux ans", explique-t-elle.
Concernant la COP Climat, celle-ci a aussi un objectif bien précis. "(...) Elle sert à négocier, au niveau international, des politiques climatiques pour limiter les gaz à effet de serre, pour s'adapter au réchauffement climatique, etc. Et elle se tient tous les ans. (...) Les COP Climat ont, par exemple, donné lieu à un accord très connu : l'Accord de Paris".
Maintenant, la question qui se pose est de savoir ce qui va émaner de ce sommet. Rebecca Thissen espère qu'il en sortira du positif et des solutions.
"Il y a un grand enjeu cette année, qui est, à mon avis, quelque chose de très déterminant pour l’avenir des COP : s'accorder sur un nouvel objectif de financement international. Et derrière cette question se cache un enjeu plus profond, celui de la justice climatique. Comment s'assurer que les pays les plus riches, qui sont les principaux responsables de la crise climatique, financeront à hauteur des besoins les pays les plus pauvres, qui, eux, n’ont presque rien fait pour causer cette crise, mais en subissent les conséquences les plus lourdes ? (...) Car sans financement, on ne peut imaginer que nous réussirons tous ensemble à maintenir l’objectif de limiter le réchauffement à 1,5 degré", conclut-elle.