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Des pluies intenses ont provoqué d’importantes inondations de voiries et d'habitations à Walhain et Ernage. Après les événements de juillet 2021, avons-nous suffisamment appris pour gérer ces situations critiques? "La Wallonie va dans le bon sens" selon Arnaud Dewez, conseiller au sein du SPW, dans la cellule GISER, Gestion Intégrée Sol Érosion Ruissellement.
"Il y aura toujours des moments où il y aura tellement d’eau qu’il faut qu’elle coule et qu’elle ruisselle. Mais depuis 2021, il y a un fameux coup d’accélérateur qui a été mis en matière d’aménagement du territoire et d’urbanisme par les communes et les différents acteurs du territoire pour améliorer la situation et qu’il y ait moins de dégâts lorsque l’eau circule de manière intense", poursuit Arnaud Dewez.
Le conseiller au sein du Service public de Wallonie explique le processus qui a été engagé depuis les inondations de 2021. "La première chose que les communes font c’est faire appel à des spécialistes qui vont regarder les choses dans leur ensemble car l’eau elle ne connait pas nos limites administratives, nos frontières juridiques, elle circule partout. Ce qui compte, c'est que l'eau arrive à la rivière sans créer de dégâts. L’urbanisme va aussi limiter les surfaces imperméabilisées pour que l’eau arrive moins vite vers la rivière et en moins grande quantité", ajoute-t-il.
Si Arnaud Dewez insiste sur le fait que la Wallonie a appris depuis 2021, il admet tout de même que les choses pourraient aller plus vite. "On ne change pas l’urbanisme d’un coup de baguette magique, ni les réseaux d’évacuation d’eau, ni les pratiques agricoles, ça s’échelonne sur plusieurs années. Mais c’est vrai que c’est là qu’on pourrait aller un peu plus vite. Ca va mieux, pas assez vite, mais dans le bon sens en tout cas", conclut le conseiller.