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Les GSM seront interdits dans les écoles de la maternelle à la rhéto dès la rentrée prochaine. La ministre de l'Éducation, Valérie Glatigny, s'exprime sur cette décision.
Les smartphones, omniprésents dans la vie des jeunes, ne seront plus tolérés dans les écoles à partir de la rentrée prochaine. Le gouvernement vient de prendre la décision d'interdire les GSM jusqu'à la rhéto dans les écoles.
Améliorer la concentration et les interactions
La ministre de l'Éducation, Valérie Glatigny déclare que "l'idée n'est pas de diaboliser l'outil". Avec cette proposition, le gouvernement "souhaite améliorer la concentration des élèves". En effet, Valérie Glatigny affirme que lorsqu'on "reçoit une notification sur son téléphone, c'est jusqu'à 20 minutes d'inattention".
Une autre des raisons qui a poussé le gouvernement à mettre en place cette interdiction est de "permettre aux élèves d'avoir davantage d'interactions". Selon la ministre, "moins de téléphones, c'est plus de copains à la récré, des vrais copains, dans la vie réelle".
Glatigny pointe également aussi la santé des élèves comme une de leurs motivations : "Quand on est pendant plusieurs heures sur un GSM, on peut avoir une fatigue oculaire. Ça peut aussi favoriser la sédentarité".
Des exceptions pour raisons pédagogiques et médicales
Le smartphone devra "être éteint et rangé, sauf si bien sûr le professeur décide d'une utilisation pédagogique". Par exemple, dans le cadre d'une recherche de données ou dans le cadre d'une excursion avec un parcours composé de QR codes.
"Il y a également une dérogation", assure la ministre. Elle explique que cette exception sera d'application "pour des enfants qui ont un problème de santé, comme enfant épileptique ou encore un enfant diabétique qui a besoin de garder un contact avec sa famille".
Dès le 1er janvier 2025, les écoles devront donc "inscrire dans le règlement d'ordre intérieur cette interdiction". Dès la rentrée prochaine, les écoles devront appliquer cette mesure.
Une mesure pour lutter contre le harcèlement?
Avec cette interdiction, le gouvernement espère "aider à limiter le cyberharcèlement", alors qu'on sait que les photos utilisées par les harceleurs sont des photos qui sont finalement prises en dehors de l'école. Mais Valérie Glatigny précise : "Ça ne va pas évidemment réduire la problématique à néant".
Elle continue en disant que cela "va de pair avec une éducation numérique". Pour elle, cela va permettre d'apprendre aux enfants "à demander le consentement d'une autre personne", lorsqu'ils prennent une photo et veulent la partager.
Le smartphone n'est pas le seul objet numérique à être interdit à l'école puisque les montres connectées le sont également.
