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Cette semaine, il y a encore des gelées nocturnes malgré le soleil en journée. Et pourtant, le Plan Grand Froid vient de s'achever dans plusieurs communes. Des gelées tradives, des canicules en été, ce plan doit-il être adapté pour secalquer sur l'évolution du climat. C'est en tout cas l'avis des acteurs de terrain.
Il a encore gelé par endroits la nuit dernière. Sébastien et sa compagne ont dormi dans les rues de Charleroi. "Il fait encore bien froid", dit Sébastien. "Ce n'est pas évident car on n'a que des couvertures, on se fait toujours tout voler. L'hiver n'est pas encore fini."
Dans les faits pourtant, le plan Grand Froid s'est arrêté le 31 mars. Pour le CPAS de Charleroi, ça signifie une dizaine de travailleurs en moins et des places de nuit inaccessible. "La nuit du 31, il y avait 32 lits disponibles ici", indique Jérôme Boonen, du service d'aide du CPAS de Charleroi. "La nuit dernière, il y aurait certainement eu du monde."
Faut-il adapter le Plan Grand Froid?
Depuis plusieurs semaines, les bénéficiaires étaient prévenus de ce changement mais les responsables du CPAS se demandent s'il ne faut pas adapter les aides aux changements climatiques. L'impact météo sur les aides sociales est en question. "Il fait parfois meilleur à la mi-novembre que fin mars", constate Philippe Van Cauwenberghe, président du CPAS. "Et quelques mois plus tard, nous n'avons pas de subsides pour les canicules. Ce n'est plus adapté."
Les phénomènes d'inondations sont également plus nombreux.
