Accueil Actu Belgique Société

En pleine crise, l'Angleterre rationne certains fruits et légumes: la Belgique risque-t-elle aussi une pénurie?

L'Angleterre fait face à une pénurie de fruits et de légumes. Le pays doit limiter la vente de produits venus du sud de l'Europe et du nord de l'Afrique. La raison est simple: en raison de la météo, la production est devenue insuffisante pour alimenter le pays comme habituellement, ce qui provoque des pénuries. Les supermarchés se retrouvent ainsi dans une situation où le rationnement est de vigueur, avec l'interdiction de dépasser un certain nombre de produits dans son caddy.

Cette problématique intrigue et engendre inévitablement un questionnement : et si cela se produisait chez nous ? Visiblement, on en est encore loin. "Il n'y a aucune inquiétude, si l'on parle de légumes de saison", nous répond d'ailleurs Alain Delvigne, Conseiller technique du centre interprofessionnel des maraîchers, qui rassure sur l'état des stocks dans le pays. "On travaille principalement avec des légumes de plein champ et de saison. Quand je vois les stocks chez nos producteurs, on a de tout. Il n'y a pas de soucis", précise-t-il.

Le constat est confirmé dans les supermarchés et magasins locaux. Mais la crise actuelle a tout de même un impact. "Des pénuries non, mais des augmentations de prix, ça oui", nous explique Mickael, vendeur de fruits et légumes, qui donne l'exemple du chou-fleur, vendu à 7,50€ pièce la semaine passée. "Sur mes 10 ans de carrière, je n'avais jamais vu ça, c'est incroyable", précise-t-il.

Pour éviter les surprises, les clients ne cessent de s'adapter. "On revoit un peu son menu en fonction du prix et des légumes de saison et de ceux qui sont les moins chers", nous répond d'ailleurs l'un d'entre eux. En Angleterre, une autre crise couve, alors que les prix de l'énergie incitent de nombreux agriculteurs à réduire, voire à cesser leurs activités. Ce qui n'améliore évidemment pas la situation actuelle. 

 

À lire aussi

Sélectionné pour vous

Lindsay a perdu son compagnon dans un accident de la route et l'a appris via Facebook: "On vole une partie de l'intimité de la famille"

L'Agence Wallonne pour la Sécurité routière lance une nouvelle campagne : elle concerne la publication d'accidents de la route sur les réseaux sociaux, parfois avant même que les proches ne soient avertis. Pour ces familles, c'est la double peine lorsqu'elles découvrent le drame sur les réseaux sociaux, de manière brutale : c'est le cas de Lindsay, qui a apppris la mort de son compagnon sur Facebook.   Société