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Cela fait plus de 3 mois que 5 militaires ukrainiens sont soignés à l'hôpital militaire de Neder-Over-hembeek. L'un d'eux est déjà retourné combattre dans son pays. Oleg, n'attend qu'une chose, lui aussi, c'est de retourner sur le front, alors qu'ils ont tous été grièvement blessés.
Une séance de soins comme tant d’autres pour celui que nous appellerons Oleg. Chaque jour : des bains, des massages et de la revalidation. À son arrivée à l’hôpital pour Grands Brûlés, ce militaire ukrainien était dans un état très critique. "J’avais perdu un œil", dit-il. "J'étais brûlé au 3ème degré sur 45% de mon corps. Un os de la jambe était arraché. Et j’avais des éclats d’obus shrapnel un peu partout."
Il était au front près de Kherson
Oleg était au front. Dans un village près de Kherson. Les Russes venaient d’être chassés. Il a été envoyé avec d’autres soldats pour sécuriser des habitations. "Je suis entré dans une maison", raconte-t-il. "Je me suis dirigé vers une des chambres. C’est alors qu’il y a eu l’explosion. La maison avait été piégée par les Russes. Ce qui s’est passé après. Je ne me souviens de rien."
Oleg souhaite repartir au plus vite au front. Une force de caractère que souligne son médecin. "Leur seul but, c'est de guérir pour retourner se battre", dit-elle.
"Mon ami le plus proche a été tué"
Beaucoup de ses camarades sont morts. Pourtant, l’envie de se battre est plus forte que la peur. "Oui, cela vaut la peine", dit Oleg. "Je sais que mon ami le plus proche a été tué. Pourtant, il faut continuer la bataille. Les Russes sont venus chez nous. Il faut les déloger."
L’homme ne sait pas encore quand il pourra quitter l’hôpital des Grands Brûlés.
