Partager:
Avec cette chaleur, les risques de déshydratation sont bien présents... Tant pour les humains que pour les animaux. C'est pour cette raison que le centre Creaves d'Andenne lance un appel pour protéger et aider les animaux sauvages. Il n'y a plus de flaques et le niveau des cours d'eau est bas... Résultat ? Ils n'ont nulle part où s'abreuver. "La faune sauvage, c'est la grande oubliée alors qu'elle est là et utile à tout le monde. Là, on demande vraiment aux gens de faire attention et d'aider la faune sauvage par ces temps secs", indique Juliette Economides, responsable du centre de Revalidation des Espèces Animales Vivant à l'Etat Sauvage à Andenne.
Pour les aider, pas besoin de grand matériel : une gamelle d'eau suffit. Il faut évidemment la placer à l'ombre pour qu'elle reste fraîche et changer l'eau tous les jours pour éviter la prolifération de bactéries. "Comme il fait sec et qu'il va faire sec encore pendant plusieurs jours, il faut penser à hydrater la faune sauvage. Il faut placer de l'eau au sol pour les hérissons et pour la petite faune, comme les insectes et reptiles. Mais aussi de l'eau en hauteur pour les oiseaux qui doivent se baigner et s'hydrater", explique-t-elle.
Pour Juliette Economides, la situation est alarmante. "Chaque année, c'est pire. Chaque année, on pense que ça va aller, mais non. Il y a toujours quelque chose qui ne va pas. Ça se répète. Et à un moment, la faune et la flore, ça ne va pas pouvoir tenir avec ces changements brutaux et ces différences de températures, ce manque de pluie... Chaque année, on reçoit plus d'animaux dans des états difficiles, c'est pire d'année en année", urge la responsable du centre Creaves d'Andenne.
"Les hérissons arrivent pour le moment en état de grande faiblesse et de déshydratation parfois profonde. Les oiseaux aussi, tous ceux qui dépendent des vers de terre puisque les vers de terre sont descendus à plusieurs centimètres sous terre. Ils ne trouvent plus assez à manger alors qu'ils sont en pleine période de nidification, donc tous les petits sont sous-alimentés", conclut-elle.
