Ce jeudi, 7 détenus se sont évadés de la prison de Saint-Hubert, au milieu d'une zone boisée avec des villages et maisons isolées. Comment les habitants vivent-ils ces événements ? Ils prennent leurs précautions et se demandent aussi comment cette évasion a été possible.
Frederica est maman de deux jeunes enfants et hier soir, ils dormaient chez leur grand-mère. "Je lui ai téléphoné tout de suite pour qu'elles ferment tout de suite la porte à clé.", explique la mère de famille. Même chose dans la boulangerie d'Ingrid. Son mari travaille chaque nuit, avec la porte ouverte : "On est plus rassuré la journée, mais pas la nuit. On avait peur qu'ils viennent pour trouver de l'argent".
Mais certains étudiants du centre-ville, situé à 2 km de la prison, n'étaient même pas au courant de l'évasion. "J'ai un sentiment d'inquiétude, j'ai peur de les croiser.", explique une jeune fille. "On va faire plus attention à qui l'on croise", estime son amie. D'autres relativisent et sont moins inquiets : "Ce sont des gens en fin de peine et pas reconnus comme dangereux", confie une dame.
Les habitants se questionnent
Frédéric, boucher, s'étonne lui de cette évasion : "comment cela a-t-il pu arriver ?". Mais pour Bruno, qui travaille à la prison, cela n'est étonnant qu'à moitié. "Ils sont organisés, ont leur téléphone dans le bloc", précise-t-il.
Alors que des détenus sont en liberté dehors, certains riverains, eux, s'enferment.
Une disqueuse ce n.est pas vraiment silencieux fallait ne pas vouloir entendre
Alphy .....