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Christophe Dechavanne est de retour sur nos antennes le mardi 25 avril à 20h25. La première partie de l'émission sera consacrée aux témoins et proches des victimes de l'attaque meurtrière de Liège, suivie d'un reportage dans lequel Chimène Badi se confie sur les stigmatisations qu'elle a subies dans sa jeunesse. Des orages, Christophe Dechavanne en a connu, lui aussi. Il s’est confié à Nathan Skweres.
Bientôt le retour des Orages de la vie, et pour cette occasion, Christophe Dechavanne nous a accordé une interview exclusive. Il est revenu sur certains épisodes de sa vie, ses orages à lui. Parmi ceux-ci, les relations parfois compliquées avec un père alcoolique, qui a terni le tableau d'une enfance plutôt privilégiée. "C'était un père présent mais pas tout à fait présent", confie-t-il à Nathan Sweres, sans entrer donner plus de détails sur la vie à la maison. "Quand mes parents ont divorcé, j'avais 18 ans, et c'était une bonne nouvelle", poursuit-il. "C'était une bonne nouvelle de ne plus avoir l'idée de leurs relations tendues à la maison."
"J'avais pas un rond"
Christophe Dechavanne a commencé à travailler tôt. Mais alors qu'il faisait ses premiers pas dans la vie, le décès de son père est survenu. Devant notre caméra, il évoque le cadeau empoisonné dont il a hérité... "Quand mon père est mort, j'ai hérité de 300.000 francs de dettes", livre-t-il. "Donc j'ai démarré ma vie avec 300.000 de dettes à l'État. Il a fallu que je me crache un peu dans les mains puisqu'on me saisissait mes salaires partout où je travaillais..." Une période compliquée due à une petite erreur de parcourrs. "J'avais pas un rond pour me payer un avocat, donc c'est un copain de ma sœur qui a pris le dossier et il a bêtement oublié une date ce qui fait qu'un jour j'ai reçu une lettre de l'État qui disait "Vous avez acceptez un héritage et vous nous devez 300.000 francs", ce qui était beaucoup y a longtemps."
Aujourd'hui Christophe Dechavanne évoque ce souvenir sans peine mais ce démarrage dans la vie l'a inévitablement marqué.