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Une nouvelle grève de 7 jours perturbe le trafic ferroviaire en Belgique, exacerbant les difficultés rencontrées quotidiennement par les usagers de la SNCB. Le ras-le-bol est palpable parmi les navetteurs.
À l'appel d'un syndicat, une grève d'une semaine impacte fortement la circulation des trains. Ce lundi, seulement 2 trains Intercity (IC) sur 3 et 3 trains L/S (locaux et suburbains) sur 5 circulent. Les trains P, renforts en heures de pointe, sont particulièrement touchés, avec seulement 1 sur 5 assurant son service. Des prévisions similaires sont annoncées pour demain et mercredi.
Ces grèves s'ajoutent aux nombreuses difficultés déjà rencontrées par les usagers de la SNCB. Les mots "trop-plein" et "ras-le-bol" sont revenus fréquemment dans les témoignages des navetteurs. Annulations régulières, retards, informations incorrectes et trains bondés s'accumulent, rendant le quotidien des usagers de plus en plus compliqué.
"On avait déjà marre des transports avant, vu les annulations, le coût exorbitant, les trains de plus en plus rares. Donc voilà, là c'est vraiment la cerise sur le gâteau effectivement", déclare Ludivine. La navetteuse se dit "désespérée", confiant n'attendre "vraiment plus rien des transports en commun".
Santé mentale et physique
Déborah souligne l'impact des perturbations sur la santé : "C'est très impactant au niveau de la santé mentale déjà, mais aussi au niveau de la santé physique. Parce qu'on a tendance à somatiser, et c'est très très stressant", avance-t-elle. "Très stressant de devoir prendre le train quotidiennement, on est toujours en train de vérifier sur son application. Et c'est même pas certain d'avoir un train, même si c'est indiqué, parce que parfois on arrive à la gare, le train est supprimé, on ne sait pas pourquoi", déplore la navetteuse.