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Bruxelles, 14ème ville la plus embouteillée du monde: comment l'expliquer?

Il y a moins de voitures dans la capitale, pourtant, il y a toujours beaucoup d'embouteillages. Selon un classement international, la capitale belge est la 14e ville la plus embouteillée au monde, et la 7e à l'échelle européenne.

Si on compare le boulevard Général Jacques à Ixelles en 1999 et aujourd'hui, on peut voir que les trois bandes circulation ont été réduites par endroits pour laisser la place à une piste cyclable. Mais si l'aménagement a changé, ce n'est pas le cas des embouteillages. 

Même le porte-parole de l'organisation automobile Touring se déplace à vélo : "On finit par penser qu'on veut dégoûter les gens de rouler en voiture, lance Lorenzo Stefani, mais nous sommes dans une capitale économique et une capitale de l'Europe qui a besoin de tous les moyens de transport."

Depuis 2015, le nombre de voitures en circulation dans la capitale n'augmente plus. Aux heures de pointe, il a même diminué. Moins de voitures et pourtant, les ralentissements s'aggravent : en 2019, Bruxelles était la 16e pire ville du monde pour circuler en voiture, elle était 14e en 2022.  

"Parce qu'il y a moins d'espace pour les voitures, explique le responsable de la communication chez Touring. En un très court laps de temps, covid oblige, il y a eu énormément de pistes cyclables, qui sont très utiles, qui ont été peinturlurées à la va-vite sur des axes réservés à la voiture". 

La Région bruxelloise souhaite encourager les déplacements alternatifs à la voiture : les transports en commun, la marche à pied ou le vélo. Cela demande des aménagements qui ont un impact sur la circulation automobile. 

"Avant d'atteindre les objectifs fixés par le plan Good Moove, il est probable qu'une période de transition, durant laquelle la congestion restera présente, se profile. Cette période durera tant que les déplacements automobiles resteront supérieurs aux capacités d'absorption d'un réseau de circulation urbain", note Bruxelles Mobilité. 
La Région s'est fixée comme objectif de diminuer de 15% la circulation automobile dans la capitale d'ici 2030. 
 

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