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De retour sur le devant de la scène en Région bruxelloise, le MR a l'intention d'imposer ses réformes au sein de la prochaine coalition. "Les électeurs nous ont donné un mandat assez fort. Ce n'est pas une petite victoire, mais une vraie victoire", a souligné David Leisterh, l'homme fort des Réformateurs à Bruxelles. Il prédit des "rapports de force courtois" à l'issue desquels son parti "doit pouvoir imposer ses réformes".
L'une des revendications consistera à revenir sur le plan de mobilité Good Move. "Nous avons toujours dit que nous n'en voulions pas", précise M. Leisterh lundi matin au micro de La Première. Ce plan étant porté par la ministre bruxelloise sortante de la Mobilité, Elke Van den Brandt, David Lesiterh prévoit des "discussions toniques" avec les Verts flamands. Groen est en effet le premier parti néerlandophone à Bruxelles avec près de 23% des voix dans le groupe néerlandophone.
"Nous ne revenons pas dans un gouvernement pour faire la même chose que ce qu'ils ont fait et ce pour quoi ils ont été sanctionnés, notamment côté francophone", a insisté le libéral. Ce dernier entrevoit d'autres nombreux chantiers dans la capitale, comme les finances, la sécurité et l'emploi, qu'il faut mener "tambour battant", selon lui.
Concernant la future composition du gouvernement, David Leisterh a reconnu que mathématiquement une tripartite "classique" (MR, PS et Engagés) "semblait être une des voies", tout en précisant que rien n'avait encore été décidé.
A l'issue du scrutin de dimanche, le MR s'impose avec près de 26% des voix en Région bruxelloise. Il devance le PS (22,05%) et le PTB (20,92%). Les Engagés pointent à 10,68%.