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Un collectif liégeois dénonce la violence de la politique migratoire menée en Belgique

Une cinquantaine de sympathisants ont participé au rassemblement hebdomadaire du Collectif de résistance aux centres pour étrangers (CRACPE), samedi après-midi à Vottem, notamment pour dénoncer les expulsions violentes pratiquées en Belgique, a expliqué la responsable France Arets à l'agence Belga.

Une cinquantaine de participants ce sont rassemblés, samedi dès 16h00, devant le centre de détention de Vottem, à l'appel du CRACPE, pour notamment dénoncer l'enfermement récurrent de migrants qui n'ont commis aucun délit.

Entre autres multiples griefs, le collectif organisateur accuse le gouvernement belge de procéder à des "expulsions à la pelle" de ressortissants guinéens qui risquent leur vie ou l'emprisonnement après leur retour forcé.

"Depuis la signature d'un accord avec le Maroc en avril 2024, les expulsions de plus en plus violentes se multiplient vers ce pays. Le 18 juin, trois hommes et deux femmes ont été expulsées sur un vol commercial, de Bruxelles à Casablanca, escortées par 28 policiers. Ils ont été ligotés et embarqués violemment à l'arrière de l'avion avant l'arrivée des passagers. Un des hommes présentait à son arrivée des hématomes sur tout le corps et une incisive cassée", ajoute la France Arets.

S'inquiétant de la montée de la droite et de l'extrême-droite en Europe, le CRACPE se dit très préoccupé par les politiques qui se mettent en place à l'encontre des migrants qui ont dû fuir leur pays d'origine.

"Plus que jamais, le gouvernement belge veut multiplier les expulsions et les centres fermés, dont un nouveau devrait s'ouvrir à Jumet (Charleroi). En Italie, le gouvernement Meloni a obtenu l'ouverture de deux centres de 3.000 places en Albanie où les migrants venus de la Méditerranée seront directement enfermés. Tout cela est effrayant", s'insurge France Arets.

Une manifestation devrait être organisée le dimanche 22 septembre à Charleroi contre la construction d'un nouveau centre fermé à Jumet.

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