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Starmer promet de changer le pays "brique par brique" malgré l'impatience des Britanniques

Le Premier ministre travailliste Keir Starmer, déjà sous pression après moins de trois mois au pouvoir, a affirmé mardi, au congrès de son parti, sa détermination à "reconstruire le Royaume-Uni" après 14 années de règne conservateur, mais prévenu que ce serait un "projet à long terme".

Dans un pays qui tente de sortir de deux années de crise du coût de la vie et dont les services publics sont à genoux, le chef du gouvernement travailliste était appelé par beaucoup au sein de son parti à insuffler un peu d'optimisme, après avoir passé ses premières semaines à Downing Street à faire un tableau très noir du bilan laissé par les Tories.

"Ne vous trompez pas, le travail de changement a commencé", a lancé Keir Starmer aux milliers de militants présents à Liverpool, énumérant les premières mesures de son gouvernement pour la transition énergétique, le contrôle de l'immigration illégale, la construction de logements et l'amélioration des transports.

Promettant "la lumière au bout du tunnel", il s'est engagé à "changer" le pays "brique par brique", comme il a changé le Labour depuis qu'il en a pris les rênes, en 2020, pour aboutir à sa large victoire aux législatives du 4 juillet dernier.

Mais Keir Starmer, dont la popularité est déjà en berne selon les sondages, n'a pas abandonné le message de sérieux et de prudence auquel il s'astreint depuis son arrivée à Downing Street, fustigeant "la politique des réponses faciles" de ses prédécesseurs.

Répondant aux critiques sur certaines premières mesures prises par son gouvernement, il a affirmé qu'il avait un "devoir" de prendre "les décisions nécessaires" pour le pays. "Ce sera dur à court terme, mais à long terme, c'est la bonne chose à faire pour notre pays", a-t-il insisté.

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