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Bruxelles et Oslo ont signé lundi un protocole d'accord pour faciliter le transport et le stockage du CO2 entre la Belgique et la Norvège, annoncent mardi le ministre fédéral de la Mer du Nord, et les ministres flamands et wallons de l'Énergie. Les fonds marins norvégiens présentent une très grande capacité de stockage de dioxyde de carbone, dont les émissions contribuent au réchauffement climatique.
Ce "Memorandum of understanding" (MoU), signé lundi à Bruxelles avec la secrétaire d'État norvégienne de l'Énergie Elisabeth Sæther", établi les modalités pratiques quant au transport et au stockage du CO2 entre les deux pays.
Le potentiel du captage et le stockage du carbone (CSC) est "énorme" car il peut jouer un rôle essentiel dans la réalisation de la neutralité climatique et la réduction du réchauffement de la planète, avancent les ministres dans leur communiqué conjoint. Il s'agit notamment de transporter en toute sécurité du carbone capté vers des sites de stockage appropriés et permanents, tels que des formations souterraines profondes ou des gisements de pétrole ou de gaz vides.
"De nombreuses entreprises belges et norvégiennes s'intéressent à la technologie CSC et sont prêtes à y investir. De plus, les fonds marins norvégiens ont une très grande capacité de stockage du CO2", assure la communication conjointe.
Il est par exemple question du projet CO2 Highway Europe, une collaboration entre Fluxys et Equinor pour la construction d'un pipeline offshore de CO2 entre Zeebrugge et les sites de stockage de CO2 norvégiens.
Le protocole d'accord permet aussi aux entreprises belges entre autres de co-investir dans le projet pilote Northern Lights pour démontrer la faisabilité technique du CSC, dans des réservoirs sous-marins en mer du Nord.
Des protocoles d'accord semblables ont déjà été conclus avec les Pays-Bas et le Danemark en 2023 et 2022.