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Qu'elle ait menti ou non, Sarah Schlitz a commis une faute interpellante

Que la secrétaire d'Etat fédérale Sarah Schlitz ait menti ou non, le fait d'avoir donné comme instruction d'apposer un logo à son nom constitue une faute interpellante, a estimé dimanche le président de DéFI, François De Smet.

"Je n'ai jamais aimé tirer sur une ambulance... La faute commise elle-même est assez énorme. Il s'agit de savoir si elle a vraiment donné une instruction à son administration que soit posé comme condition l'apposition d'un logo nominatif. C'est le b.a.-ba en politique, On sait qu'un ministre ne peut pas faire cela. Je ne sais si elle a menti ou pas... S'il est avéré qu'elle a menti, on devra réclamer sa démission. Mais même si elle n'a pas menti, faire ce genre de faute à ce niveau est interpellant", a commenté le président de la formation amarante, au cours de l'émission "L'invité" (RTL-tvi).

Auparavant, le député MR Mathieu Bihet a répété qu'aux yeux de sa formation et du PS, s'il était établi d'ici la séance de commission prévue mercredi prochain que Sarah Schlitz n'a pas dit toute la vérité sur les faits qui ont mené à sa réprimande, il "faudra qu'elle en tire toutes les conséquences". "Ce qui compte en politique c'est la confiance entre les partenaires", a-t-il dit.

Les groupes parlementaires de la majorité Vivaldi ont décidé jeudi soir de ne pas encore procéder au vote de la motion pure et simple, déposée à la suite de l'interpellation du député Sander Loones (N-VA, opposition). Le nationaliste flamand demandait la démission de la secrétaire d'État à l'Égalité des chances Sarah Schlitz. Il venait une nouvelle fois d'interpeller Mme Schlitz dans le cadre de l'affaire sur l'utilisation de son logo personnel sur des publications et sites internet d'associations qui avaient reçu son soutien financier pour différents projets.

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