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La souche du mpox détectée chez un patient aux Philippines n'est pas liée à celle du virus qui sévit actuellement en Afrique, ont indiqué mercredi les autorités sanitaires du pays.
Les Philippines avaient annoncé lundi avoir diagnostiqué un cas de mpox, aussi appelé variole du singe, sur un homme de 33 ans. Un séquençage génétique de la souche vient d'être effectué.
"Il s'agit de l'ancien variant", a déclaré à l'AFP le ministre philippin de la Santé Teodoro Herbosa, faisant référence au variant dit clade 2, identifié comme moins dangereux que le clade 1b qui sévit actuellement sur le continent africain.
Le patient se trouve toujours "confiné" à l'hôpital et n'a pas voyagé en dehors des Philippines, a précisé le ministre.
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclenché la semaine dernière son niveau d'alerte sanitaire le plus élevé au niveau international face à la résurgence des cas de mpox en Afrique.
Son alerte concerne le variant dit clade 1b de la maladie.
Anciennement appelé variole du singe, le virus a été découvert en 1958 au Danemark, chez des singes élevés pour la recherche. Puis en 1970 pour la première fois chez l'homme dans ce qui est aujourd'hui la RDC.
Le mpox est une maladie virale qui se propage de l'animal à l'homme, mais se transmet aussi via un contact physique étroit. La maladie provoque de la fièvre, des douleurs musculaires et des lésions cutanées.