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Le PS lance des opérations de réflexion "sans tabou" en Wallonie et à Bruxelles. Le but: déterminer, avec des militants, l'avenir du parti. Un vaste chantier de refondation qui fait évidemment penser à la transformation du cdH en 2022.
À notre micro, le président du Parti socialiste admet que Les Engagés (ancien cdH) "font partie des inspirations" pour une refondation des rouges francophones. Toutefois, Paul Magnette préfère citer d'autres exemples: "On pourrait aussi dire Vooruit, nos camarades socialistes flamands qui se sont beaucoup renouvelés et qui, grâce à ça, sont redevenus une des forces de gauche en Flandre. On regarde aussi beaucoup ce qui se fait en Espagne. Il y a un Premier ministre socialiste, Pedro Sánchez, qui fait un boulot formidable."
Toute cette journée de débats avec les citoyens ce samedi n'est que le début "d'un processus qui va encore durer deux ans", affirme l'ancien bourgmestre carolo. L'idée: "Permettre à chacun, militant ou pas, de s'exprimer sans tabou. Donc, vraiment, des milliers de personnes ont participé à ces débats et ont pu dire ce qu'ils pensaient en toute franchise du PS. À la fois ce qu'ils nous reconnaissent et puis les choses qu'ils souhaitent voir changer", explique-t-il.
L’objectif est clair: relancer le projet socialiste. Mais la refonte ne devrait pas se limiter aux idées et aux pratiques. La possibilité d'un changement de nom, comme l'a fait le cdH, a été évoquée. Une série de changements qui pourraient redessiner en profondeur l'identité de la formation politique de Paul Magnette.