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Invitée du "RTL Info Signatures" de ce mercredi 31, la coprésidente de Groen, Nadia Naji, était présente pour répondre à plusieurs questions importantes. L'une d'entre elles portait notamment sur son choix de travailler, au niveau communal, avec la NVA alors que son parti frère, Ecolo, s'y oppose fermement.
Son nom ne vous dit peut-être pas grand-chose, et pourtant, elle joue un rôle important au sein de notre gouvernement. Pour sa première grande interview télévisée, la coprésidente de Groen (l'équivalent d'Ecolo en Wallonie), Nadia Naji, a répondu à certaines questions, même les plus piquantes.
L'une d'entre elles concernait le fait que son parti travaille conjointement, au niveau communal, avec la N-VA. En effet, on peut voir que, surtout au niveau communal, lorsque la N-VA est au pouvoir dans une commune, dans 16 % des cas, Groen est dans la coalition avec, explique Christophe Deborsu sur le plateau. Chose étonnante en sachant que pour Ecolo, coopérer avec le parti de droite flamand n'est pas envisageable.
Comment expliquer ce choix d'alliance au niveau communal ? La principale intéressée explique : "C'est vrai qu'on n'a pas de veto contre la N-VA. Au niveau local, on travaille ensemble dans les communes. Ce n'est pas la même chose que les autres niveaux, c'est encore différent au niveau local. Même si nous sommes très éloignés sur beaucoup de propositions, on n'a pas de veto envers la N-VA. Ce sont les électeurs qui choisiront avec quelles cartes, on pourra jouer dans un an", explique-t-elle.
Là où elle oppose une opposition ferme par contre, c'est envers le parti d'extrême droite Vlaams Belang. Alors que le parti ne cesse de gagner en popularité en Flandre, Nadia Naji ne pourra jamais opérer une quelconque coopération avec eux. "Mon veto très clair reste contre le Vlaams Belang. (...) Je me souviens encore du froid glacial à la maison lorsque nous recevions les affiches du Vlaams Block (ancienne dénomination du Vlaams Belang, NDLR)".
Pour rappel, le 9 juin 2024, les Belges se rendront aux urnes pour les élections fédérales, régionales et européennes. Une échéance forcément très attendue, aussi bien par les partis, que la population.