Accueil Actu Belgique Politique

Les trains de la SNCB seront-ils un jour tous à l'heure? Voici la réponse de Jean-Luc Crucke, futur ministre de la Mobilité

Jean-Luc Crucke a été désigné ministre de la Mobilité du gouvernement Arizona ce dimanche. Il a accordé sa première interview en tant que futur ministre de la Mobilité à RTL info. 

C'est un visage connu des Belges: Jean-Luc Crucke, des Engagés, va devenir ce lundi le nouveau ministre de la Mobilité et du Climat.

Face à Martin Buxant, ce dimanche 2 février, il est revenu sur ses nouvelles compétences et sa vision de son futur rôle.

Jean-Luc Crucke se défend d'être un "anti-bagnole", même s'il ne cache pas préférer largement le train à l'automobile, pour des questions de confort. "Je suis très heureux dans le train", affirme celui qui constate tout de même "comme tout le monde, comme tous les naveteurs" quelques difficultés parfois sur le réseau de la SNCB. "Parfois je prends le train d'avant pour être certain que je serai à l'heu (...) Il y a sûrement beaucoup de travail à faire", reconnait-il sur le plateau du RTL info 19h. Les trains de la SNCB pourraient-ils un jour arriver à l'heure? "Quand vous êtes naveteur, ce que vous demandez, c'est que le train arrive à l'heure. Ça ne va pas se résoudre comme ça, mais je crois qu'en concertation avec la direction, avec les syndicats, avec les naveteurs aussi, on peut améliorer les choses. Et clairement, là où il faut améliorer les choses, faisons-le ensemble." 

Tous les Belges doivent passer à la voiture électrique? 

Sans hésitation, Jean-Luc Crucke répond: "ce n'est pas possible, tout simplement, le réseau ne permettrait pas". Pour le futur ministre, pour exiger de passer au tout électrique, il faudrait "renforcer le réseau". "Il faut y arriver. Et je l'espère le plus vite possible, mais vitesse et précipitation ne doivent pas être confrontés".

Des péages pour mettre fin aux embouteillages? 

Les Belges le constatent chaque jour dans les grandes villes: le trafic sur les rotues est parfois très compliqué et de nombreux embouteillages les encombrent. L'insauration de péages urbains, notamment dans la région bruxelloise, n'est pour autant pas au menu de l'Arizona. "Je n'ai jamais été très favorable à des péages. On est quand même, et reconnaissons-le, un des pays qui payent déjà le plus d'impôts. Si vous en rajoutez encore une couche, et essentiellement sur ceux finalement qui travaillent et qui ont besoin de leur voiture, je crois que ce n'est pas le meilleur signal."

À lire aussi

Sélectionné pour vous