Accueil Actu Belgique Politique

Les inscriptions au test de maîtrise de la langue française reculent de 10% en un an

Le nombre d'inscrits au test de maîtrise de langue française destiné aux étudiants qui viennent d'entrer dans une filière pédagogique est en chute de dix pour cent par rapport à l'an dernier, selon des chiffres communiqués mardi par l'Académie de recherche et d'enseignement supérieur (Ares).

Cette année, ce sont 3.098 étudiants qui présentent ce mardi cette épreuve, contre 3.440 l'an dernier.

Ce test préalable de maîtrise, qui en est à sa seconde édition seulement, a été introduit dans le cadre de la réforme de la formation initiale des enseignants qui a porté de 3 à 4 années les études pour devenir instituteur ou enseignant dans le secondaire inférieur en Fédération Wallonie-Bruxelles.

Cette épreuve, baptisée EMLF, n'est pas obligatoire pour les étudiants, mais elle leur offre la possibilité d'obtenir, en cas de réussite, une dispense du cours de maitrise de la langue française prévu en première année du cursus.

Même si tous les étudiants ne présentent pas l'EMLF, le nombre d'inscrits à cette épreuve peut déjà donner une première idée de l'évolution du nombre de jeunes se destinant au métier d'enseignant en FWB.

Le nombre définitif d'inscrits dans la quinzaine d'établissements formant des profs ne sera connu qu'à la fin de ce mois d'octobre seulement.

L'an dernier, année où la formation est passée de 3 à 4 ans, le nombre d'inscriptions avait brutalement chuté de plus de 20%.

D'aucuns redoutent à présent que la décision de la nouvelle majorité MR-Engagés de mettre fin aux nominations des enseignants provoque une nouvelle chute des inscriptions de ces filières pédagogiques cette année.

Pour mémoire, le nouveau gouvernement s'est fixé comme priorité politique numéro 1 la réduction de la pénurie d'enseignants.

À lire aussi

Sélectionné pour vous