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Les extrémistes et djihadistes fichés se situent surtout à Bruxelles et en Flandre

Les extrémistes et djihadistes fichés se situent majoritairement à Bruxelles et en Flandre, écrivent vendredi Le Soir et les journaux de Sudinfo. La ministre de l'Intérieur Annelies Verlinden (CD&V) a en effet révélé, pour la première fois, l'origine géographique des personnes suivies et inscrites dans la Banque de données commune (BDC), en réponse à une question parlementaire de Georges Dallemagne (Les Engagés).

Ce fichier réunit les individus jugés les plus à risque. Sa gestion est assurée par l'Organe de coordination pour l'analyse de la menace (Ocam).

Au 27 mars, "656 personnes étaient reprises dans la banque de données commune : 575 pour leur adhésion à l'idéologie djihadiste islamiste, 53 pour leur adhésion à l'extrémisme de droite, 16 à l'extrémisme de gauche et 12 pour d'autres types de menaces", a détaillé Annelies Verlinden.

"La répartition par Région est la suivante : 318 en Région flamande, 233 en Région bruxelloise et 98 en Région wallonne. Pour sept personnes, il n'est pas possible de déterminer de Région", a-t-elle précisé.

Selon Le Soir, cette répartition géographique des profils à risque suivis prioritairement par les services de sécurité explique pourquoi certaines taskforces locales - ces cénacles d'analyse et d'échange d'informations réunissant au niveau communal les services de sécurité autour de cas précis - sont plus débordées que d'autres. Une problématique mise en exergue par l'attentat du 16 octobre dernier, commis à Bruxelles par Abdessalem Lassoued.

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