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Les étudiants pro-palestiniens qui occupaient depuis six semaines un bâtiment de l'Université d'Anvers (UAntwerpen) mettront fin à leur action mardi soir, ont-ils indiqué dans un communiqué de presse.
"Nous terminerons comme nous avons commencé en novembre, par un sit-in", précise un porte-parole des étudiants. "Pendant l'occupation, le recteur (Herman Van Goethem, ndlr) a tenté de nous poursuivre en justice. Cela ne lui a pas réussi, car nous avons le droit de protester. Nous avons revendiqué cet espace et ce droit."
L'occupation prendra fin mardi soir comme cela s'est déjà produit antérieurement à Gand et à Bruxelles. Au fil du temps, la direction d'Anvers a également menacé d'engager des poursuites judiciaires, principalement parce que la sécurité incendie et celle des autres étudiants auraient été compromises. Ce dernier argument a toujours été contesté par les étudiants protestataires.
Selon le recteur Herman Van Goethem, l'occupation n'avait plus de sens depuis deux semaines déjà, "parce que nous (l'université, ndlr) ne pouvons pas continuer". "Notre politique de tolérance s'arrête là", avait-il alors déclaré.
Les étudiants concluent sur un ton combatif. "Nous quittons l'Agora la tête haute et nous sommes fiers des victoires que nous avons déjà remportées. En même temps, nous sommes également conscients qu'il y a encore des victoires à remporter et nous sommes donc prêts à revenir si nécessaire."
Depuis le 13 mai dernier, des dizaines d'activistes occupent un bâtiment de l'UAntwerpen, dans la lignée des manifestations estudiantines internationales, pour afficher leur solidarité avec le peuple gazaoui dans la guerre menée par Israël contre le Hamas, mouvement islamiste au pouvoir dans cette enclave palestinienne. Les étudiants anversois réclament à leur Alma mater le boycott total des institutions académiques israéliennes.